Citations théologiques sur le salut et la providence divine

I. Souveraineté divine

Citation n°1

« Dieu est souverain en ce sens qu'il contrôle tous les événements qui ont lieu parmi les créatures. Qu'il en soit la cause ou qu'il permette simplement qu'ils se produisent. Dans les deux cas, Dieu « supervise ». Il a le plein contrôle sur sa création. Il est souverain. »

COTTRELL, Jack. The Faith Once For All. Joplin, MO: College Press Publishing Company, 2002, p. 81.

Citation n°2

« Le titre d'un article de John Piper [...] est Comment un Dieu souverain aime-t-il ? Nous pensons qu'Il pose la question à l'envers. Considérant la pleine révélation de Dieu dans l'Écriture, la question que nous devrions plutôt nous poser est « Comment un Dieu d'un amour parfait exerce-t-il Sa souveraineté ? »

WALLS, Jerry. Does God Love Everyone? The Heart of What’s Wrong with Calvinism, [Dieu aime-t-il tout le monde ? Le cœur du problème du calvinisme]. Eugene, OR: Cascade Books, 2016. p. 219

Citation n°3

« Je reconnais volontiers que Dieu est la cause de toutes les actions accomplies par les créatures. Cependant j'exige que cela soit compris de telle manière que l'action de Dieu n'enlève rien à la liberté de la créature afin que la culpabilité du péché ne soit pas transférée à Dieu. C'est-à-dire qu'il doit être démontré que Dieu est bien responsable de l'acte mais uniquement au sens où il permet l’acte de péché, et non dans le sens où Dieu serait en même temps celui réalisant et permettant un tel acte. »

ARMINIUS, Jacobus. Examination of Dr. Perkins’s Pamphlet on Predestination. In : The Works of James Arminius. Grand Rapids: Baker Book House, 1996, vol. 3, p. 415.

Citation n°4

« Le caractère de Jésus est le caractère de Dieu. Dieu ne ferait jamais quelque chose que Jésus trouverait moralement répréhensible. Ainsi, si vous ne pouvez pas trouver une chose en Jésus, vous devriez réfléchir à deux fois avant de prétendre que vous l'avez trouvé en Dieu. »

FISCHER, Austin. Young, Restless, No Longer Reformed. Eugene, OR : Wipf and Stock Publishers, 2014, p. 41.

Citation n°5

« Il [Dieu] agit librement, sans autre condition que d'être fidèle à lui-même. Dans Sa Souveraineté, Il a créé l'homme en tant qu'être libre, capable de choisir le salut ou la destruction, l'un ou l'autre choix aboutissant à l'accomplissement de Ses décrets. »

PICIRILLI, Robert. 𝘎𝘳𝘢𝘤𝘦, 𝘍𝘢𝘪𝘵𝘩, 𝘍𝘳𝘦𝘦 𝘞𝘪𝘭𝘭. Nashville, TN : Randall House Publications, 2002, p. 57, 42.

Citation n°6

« Dieu a souverainement décrété que l’homme devait être libre d’exercer des choix moraux. Dès le commencement, l’homme a accompli ce décret en choisissant entre le bien et le mal. Lorsqu’il choisit de faire le mal, il ne contrevient pas à la volonté souveraine de Dieu, mais il l’accomplit, puisque le décret éternel n’a pas déterminé le choix que l’homme doit faire, mais le fait qu’il doit être libre de faire ce choix. Si dans sa liberté absolue Dieu a voulu donner à l'homme une liberté limitée, qui pourrait l'en empêcher ou lui dire « Que fais-tu ? ». La volonté de l’homme est libre parce que Dieu est souverain. Un Dieu n'étant pas pleinement souverain n’aurait pas accordé la liberté morale à ses créatures. Il aurait peur de le faire. »

TOZER, A. W.. The Knoweledge of the Holy. New York, NY : Harper and Row Publishers, 1961, p. 118.

II. Libre-arbitre

Citation n°1

« C'est notre libre arbitre qui rend le mal possible. Pourquoi Dieu le donna-t-il aux homme l'origine ? Parce que ce libre arbitre, bien qu'il laisse au mal le champ libre, est la seule chose qui rend possible l'amour, la bonté ou la joie. Un monde d'automates, de créatures se mouvant comme des machines, ne vaudrait guère la peine d'être créé. Le bonheur conçu par Dieu pour ses créatures les plus évoluées est le bonheur d'être librement et volontairement liées à lui et à tout être humain par un amour si merveilleux, qu'en comparaison, l'amour le plus sublime entre un homme et une femme n'est que de l'eau de rose. Pour en arriver à cette communion entre Dieu et les hommes, il faut que les êtres soient libres. »

LEWIS, Clive Staples. Les fondements du christianisme. Valence : Ligue pour la lecture de la Bible, 2007, p. 61-63.

Citation n°2

« L'arminianisme classique ne dit pas que Dieu n'interfère jamais avec le libre arbitre. Il dit que Dieu ne décrète ou ne rend jamais certains le mal. [...] Un arminien peut croire en la dictée divine des Écritures et ne pas violer ses croyances arminiennes. [...] L'arminianisme n'affectionne pas spécialement le libre arbitre comme si cela était central en soi. Les arminiens classiques se sont mis en quatre (à commencer par Arminius lui-même) pour préciser que nos seules raisons de croire au libre arbitre en tant qu'arminiens sont [...] 1) pour éviter de faire de Dieu l'auteur du péché et du mal, et 2) rendre claire la responsabilité humaine dans le péché et le mal. »

OLSON, Roger E.. One more quick sidebar about clarifying Arminianism. In : Roger E. Olson: My Evangelical, Arminian Theological Musings [en ligne]. Patheos, 2010 [consulté le 2022-09-09]. Disponible à l’adresse : https://www.patheos.com/blogs/rogereolson/2010/08/a-quick-sidebar-comment-on-civility/

Citation n°3

« L'arminianisme classique ne dit pas que Dieu n'interfère jamais avec le libre arbitre. Il dit que Dieu ne décrète ou ne rend jamais certains le mal. [...] Un arminien peut croire en la dictée divine des Ecritures et ne pas violer ses croyances arminiennes. [...] L'arminianisme n'affectionne pas spécialement le libre arbitre comme si cela était central en soi. Les arminiens classiques se sont mis en quatre (à commencer par Arminius lui-même) pour préciser que nos seules raisons de croire au libre arbitre en tant qu'arminiens sont [...] 1) pour éviter de faire de Dieu l'auteur du péché et du mal, et 2) rendre claire la responsabilité humaine dans le péché et le mal. »

OLSON, Roger E.. One more quick sidebar about clarifying Arminianism. In : Roger E. Olson: My Evangelical, Arminian Theological Musings [en ligne]. Patheos, 2010 [consulté le 2022-09-09]. Disponible à l’adresse : https://www.patheos.com/blogs/rogereolson/2010/08/a-quick-sidebar-comment-on-civility/

Citation n°4

« [N]ous devons absolument maintenir que Dieu est le rémunérateur de ceux qui le recherchent diligemment. Mais il ne peut pas récompenser le soleil pour briller, car le soleil n'est pas un agent libre. Il ne pourrait pas non plus nous récompenser pour avoir laissé notre lumière briller devant les hommes, si nous agissions aussi nécessairement que le soleil. Toute récompense, aussi bien que toute punition, suppose le libre arbitre ; et toute créature qui serait incapable de choix serait incapable de l'un ou de l'autre. »

WESLEY, John. Thoughts upon God's Sovereignty. In : The Works of the Rev. John Wesley. London, GB : Conference-Office, 1812, vol. 15, p. 22-24.

III. Prédestination

Citation n°1

« Tous ceux qui ne croient pas seront damnés [...] Ce n'est pas que Dieu ait prédestiné les hommes à être méchants et donc à être damnés, mais c'est que les hommes, étant méchants, seront damnés. En effet, Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. »

PINSON, J. Matthew. A Free Will Baptist Handbook: Heritage, Beliefs, and Ministries. Nashville, TN: Randall House Publications, 1998, p. 125.

Citation n°2

« En ce qui concerne l'article de la Prédestination, mes sentiments à ce sujet sont les suivants : C'est un décret éternel et gracieux de Dieu en Christ, par lequel il décide de justifier et d'adopter les croyants, et de les doter de la vie éternelle, mais de condamner les incroyants et les impénitents. [...] Mais un tel décret, tel que je l'ai décrit, n'est pas celui par lequel Dieu décide de sauver certaines personnes particulières, et, pour ce faire, décide de les doter de la foi, mais d'en condamner d'autres et de ne pas les doter de la foi. Pourtant, beaucoup de gens déclarent que c'est là le genre de prédestination dont traite l'apôtre. [...] Mais je rejette ce qu'ils affirment. »

ARMINIUS, Jacobus. A Letter to Hippolytus A Collubus. In : The Works of James Arminius. Grand Rapids: Baker Book House, 1996, vol. 2, p. 698-99.

Citation n°3

« Dieu prédestine les croyants au ciel, tout comme il prédestine les incrédules à l'enfer. Cependant, il ne prédestine personne à devenir et à rester croyant, ou à rester incrédule. »

COTTRELL, Jack. The Faith Once For All. Joplin, MO: College Press Publishing Company, 2002, p. 392.

Citation n°4

« Notre évangile déclare que Dieu a prédestiné au salut toute personne qui croit en Jésus-Christ et qu'il a prédestiné que toute personne qui ne croit pas en Jésus-Christ soit condamnée à la mort éternelle. [...] Ce choix (prédestination) a eu lieu dans l'éternité passée, sur la base de la prescience de Dieu de ceux qui "rempliraient la condition de foi en Christ". »

FORLINES, F. Leroy. Classical Arminianism: A Theology of Salvation. Nashville, TN: Randall House, 2011, p. 174, 187.

Citation n°5

« La détermination (ou décret) de Dieu est de sauver par Christ tous ceux qui répondent librement à l'offre de grâce de Dieu en se repentant de leurs péchés et en croyant (faisant confiance) en Christ. Cela implique la prescience de Dieu de ceux qui répondront ainsi. »

OLSON, Roger E.. Arminian Theology: Myths and Realities. Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2006, p. 37.

Citation n°6

« Dieu possède une « prescience exhaustive et infaillible ». [...] Elle inclut la prescience des libres choix de chacun concernant le salut. »

OLSON, Roger E.. Arminian Theology: Myths and Realities. Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2006, p. 194, 199.

IV. Dépravation totale

Citation n°1

« Je tiens l’énoncé suivant comme faux : « Si un homme le veut, il peut croire ou ne pas croire. » Si mes détracteurs supposent que je possède des opinions dont on peut déduire cette affirmation, pourquoi ne citent-ils pas mes propres mots ? »

ARMINIUS, Jacobus. The Works of James Arminius. Auburn, N.Y., Derby : Miller and Orton, 1853, vol 1, p. 366.

Citation n°2

« Le langage d'Augustin, de Martin Luther ou de Jean Calvin n'est guère plus fort que celui d'Arminius. [...] Arminius non seulement affirme l'esclavage de la volonté, mais insiste sur le fait que l'homme naturel, étant mort dans le péché, existe dans un état d'incapacité morale ou d'impuissance. »

SPROUL, R. C.. Willing to Believe: The Controversy over Free Will. Grand Rapids : Baker, 1997, p. 126, 128.

Citation n°3

« Dans cet état [déchu], le libre-arbitre de l’homme envers le véritable bien n’est pas seulement blessé, estropié, infirme, tordu et affaibli ; mais il est aussi captif, détruit et perdu. Et ses forces ne sont pas seulement affaiblies et inutiles à moins qu’elles ne soient assistées par la grâce, mais il n’a aucune sorte de forces à l’exception de celles suscitées par la grâce divine. Car Christ ne dit pas : sans moi, vous ne pouvez faire que peu de choses. Il ne dit pas non plus : sans moi, vous ne pouvez faire aucune chose difficile, ou sans moi, vous pouvez le faire mais avec difficulté. Il dit : sans moi, vous ne pouvez rien faire ! »

ARMINIUS, Jacobus. Twenty-five Public Disputations. In : The Works of James Arminius. Grand Rapids: Baker Book House, 1996, vol. 2, p. 192.

Citation n°4

« Le tout premier commencement de toute chose bonne, de même que son progrès, sa continuation et sa consolidation, et même sa persévérance, ne proviennent pas de nous, mais de Dieu par l'Esprit Saint. »

ARMINIUS, Jacobus. Twenty-five Public Disputations. In : The Works of James Arminius. Grand Rapids: Baker Book House, 1996, vol. 2, p. 194.

Citation n°5

« La corruption s'est étendue à tous les aspects de la nature de l'homme, à son être tout entier [...] à cause de cette corruption, l'homme ne peut rien faire pour mériter la faveur salvatrice de Dieu. »

FORLINES, F. Leroy. Classical Arminianism: A Theology of Salvation. Nashville, TN: Randall House, 2011, p. 17.

V. Grâce prévenante

Citation n°1

« Dans cet état [déchu], le libre-arbitre de l’homme envers le véritable bien n’est pas seulement blessé, estropié, infirme, tordu et affaibli ; mais il est aussi captif, détruit et perdu. Et, ses forces ne sont pas seulement affaiblies et inutiles à moins qu’elles ne soient assistées par la grâce, mais il n’a aucune sorte de forces à l’exception de celles suscitées par la grâce divine. Car Christ ne dit pas : sans moi, vous ne pouvez faire que peu de choses. Il ne dit pas non plus : sans moi, vous ne pouvez faire aucune chose difficile, ou sans moi, vous pouvez le faire mais avec difficulté. Il dit : sans moi, vous ne pouvez rien faire ! »

ARMINIUS, Jacobus. Twenty-five Public Disputations. In : The Works of James Arminius. Grand Rapids: Baker Book House, 1996, vol. 2, p. 192.

Citation n°2

« La corruption héritée affecte tous les aspects de la nature humaine et de la personnalité, et rend les personnes humaines incapables de faire quoi que ce soit de bon en dehors de la grâce surnaturelle [de Dieu]. »

OLSON, Roger E.. Arminian Theology: Myths and Realities. Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2006, p. 142.

Citation n°3

« Les humains sont soumis à une nature corrompue qui imprègne tout leur être. Cependant, cela ne signifie pas (a) que chaque personne est aussi mauvaise qu'elle pourrait l'être, ou (b) que chaque personne commet tous les péchés possibles. Par conséquent, l'être humain est incapable de désirer le bien véritable et de choisir Dieu sans la grâce divine. »

PICIRILLI, Robert. 𝘎𝘳𝘢𝘤𝘦, 𝘍𝘢𝘪𝘵𝘩, 𝘍𝘳𝘦𝘦 𝘞𝘪𝘭𝘭. Nashville, TN : Randall House Publications, 2002, p. 142.

Citation n°4

« La grâce prévenante est cette œuvre du Saint-Esprit qui « ouvre le cœur » des non-régénérés (pour reprendre les termes d'Actes 16,14) à la vérité de l'Évangile et leur permet de répondre positivement par la foi. [...] Dieu est l'initiateur du salut et sans cette grâce, il est impossible d'être sauvé. »

PICIRILLI, Robert. 𝘎𝘳𝘢𝘤𝘦, 𝘍𝘢𝘪𝘵𝘩, 𝘍𝘳𝘦𝘦 𝘞𝘪𝘭𝘭. Nashville, TN : Randall House Publications, 2002, p. 154.

Citation n°5

« Le Christ est venu pour éclairer tout homme : C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. (Jean 1.9) Tout cœur est éclairé. Mais tout cœur ne reçoit pas la lumière. Vouloir rendre cette lumière irrésistible pour les élus est tout simplement déplacer le mystère, sans le résoudre. On en fait ceci : Pourquoi Dieu ouvre-t-il le cœur de certains ? Parce qu’il l’a décidé. Pourquoi n’ouvre-t-il pas le cœur des autres ? Parce qu’il ne l’a pas voulu. Ainsi, déplacer le mystère ouvre à une chose que la Bible affirme être erronée. Car Dieu veut qu’aucun ne périsse. Laissons le mystère là où il se trouve. »

EGBERTS, Egbert. Une « tulipe » peu ordinaire : le calvinisme en question. Olonzac : Éditions l’Oasis, 2016, chap. Une réconciliation limitée ?

Citation n°6

« Parce que les humains sont incapables de choisir Dieu par eux-mêmes, le Saint-Esprit les attire vers Dieu, "en éclairant l'esprit sur le péché, Jésus-Christ et le salut". [...] L'Esprit Saint convainc et fournit un cadre de possibilités dans lequel une personne est en capacité de pouvoir accepter ou rejeter le don de la foi de Dieu. »

FORLINES, F. Leroy. Classical Arminianism: A Theology of Salvation. Nashville, TN: Randall House, 2011, p. 257.

VI. Expiation illimitée

Citation n°1

« Un arminien évangélique est quelqu’un qui croit que Dieu, en Christ, étend son amour à tous les hommes et que chacun est responsable personnellement de son attitude par rapport à cet amour. »

WYNKOOP, Mildred Bangs. Les fondements de la théologie wesleyo-arminienne. Chennevière-sur-Marne : Maison des publications nazaréennes, 1999, p. 61.

Citation n°2

« Le pardon acheté par Christ au Calvaire est offert à tous, mais il n'est concrètement accordé qu'à ceux qui l'acceptent par un engagement de foi envers Christ en tant que Sauveur et Seigneur. Parmi ceux qui ont été achetés par son sang, certains seront perdus (2Pi 2:1). »

COTTRELL, Jack. The Faith Once For All. Joplin, MO: College Press Publishing Company, 2002, p. 268.

Citation n°3

« Dieu a décrété que l'opportunité du salut devait être offerte à tous, mais que le salut ne pouvait s'appliquer qu'à ceux qui croient. »

FORLINES, F. Leroy. Classical Arminianism: A Theology of Salvation. Nashville, TN: Randall House, 2011, p. 189-190.

VII. Préservation conditionnelle

Citation n°1

« Connaissez-vous, avez-vous vu, un cas quelconque de personnes qui ont trouvé la rédemption dans le sang de Jésus, et par la suite tombèrent, et pourtant furent restaurés, c'est-à-dire « ramenés à la repentance ». Pas un, ou cent seulement, mais, j'en suis persuadé, plusieurs milliers.  [...] Innombrables sont les exemples de ce genre, de ceux qui étaient tombés, mais qui se tiennent maintenant debout. En fait, il n'est pas rare pour un croyant de tomber et d'être restauré. Ainsi, beaucoup de croyants sont conscients d'avoir été des rétrogrades vis-à vis de Dieu, à un degré plus ou moins élevé, et peut-être plus d'une fois, avant d'être rétablis dans la foi. »

WESLEY, John. Un appel aux rétrogrades : Sermon 86 de John Wesley [A Call to Backsliders]. In : Arminianisme Évangélique [en ligne]. 2023, Disponible à l’adresse : https://arminianisme-evangelique.fr/un-appel-aux-retrogrades-sermon-86-de-john-wesley/

Citation n°2

« 1. Un enfant de Dieu, c'est-à-dire un vrai croyant, (car celui qui croit est né de Dieu), tant qu'il continue à être un vrai croyant, ne peut pas aller en enfer. Néanmoins,
2. Si un croyant fait naufrage quant à la foi, il n'est plus un enfant de Dieu. Donc il peut aller en enfer, oui, et il ira même certainement en enfer, s'il persiste à ne pas croire.
3. Si un croyant fait naufrage quant à la foi, un homme qui croit présentement peut-il devenir un non-croyant un peu plus tard ? Oui, très probablement, même le lendemain. Dans un tel cas, celui qui est un enfant de Dieu aujourd'hui, peut donc être un enfant du diable demain. En effet,
4. Dieu est le Père de ceux qui croient, tant qu'ils croient. Mais le diable est le père de ceux qui ne croient pas, qu'ils aient un jour cru ou non. »

WESLEY, John. Sérieuses réflexions sur la persévérance des saints. In : Arminianisme Évangélique [en ligne]. 2020, Disponible à l’adresse : https://arminianisme-evangelique.fr/serieuses-reflexions-sur-la-perseverance-des-saints/

Citation n°3

« 1. Un enfant de Dieu, c'est-à-dire un vrai croyant, (car celui qui croit est né de Dieu), tant qu'il continue à être un vrai croyant, ne peut pas aller en enfer. Néanmoins,
2. Si un croyant fait naufrage quant à la foi, il n'est plus un enfant de Dieu. Donc il peut aller en enfer, oui, et il ira même certainement en enfer, s'il persiste à ne pas croire.
3. Si un croyant fait naufrage quant à la foi, un homme qui croit présentement peut-il devenir un non-croyant un peu plus tard ? Oui, très probablement, même le lendemain. Dans un tel cas, celui qui est un enfant de Dieu aujourd'hui, peut donc être un enfant du diable demain. En effet,
4. Dieu est le Père de ceux qui croient, tant qu'ils croient. Mais le diable est le père de ceux qui ne croient pas, qu'ils aient un jour cru ou non. »

WESLEY, John. Sérieuses réflexions sur la persévérance des saints. In : Arminianisme Évangélique [en ligne]. 2020, Disponible à l’adresse : https://arminianisme-evangelique.fr/serieuses-reflexions-sur-la-perseverance-des-saints/

Citation n°4

« Et étant délivrés de la culpabilité, [les chrétiens] le sont aussi de la crainte ; non de la crainte filiale d’offenser Dieu, mais de toute crainte servile, et qui cause de la peine ; de la crainte de la punition méritée, de la colère de Dieu, qu’ils ne considèrent plus comme un maître sévère, mais comme un père indulgent. Ils n’ont point "reçu un esprit de servitude, mais l’esprit d’adoption, par lequel ils crient : Abba, c’est-à-dire, Père ; c’est ce même Esprit qui rend témoignage à leur esprit qu’ils sont enfants de Dieu". Ils sont aussi délivrés de la crainte, mais non de la possibilité de perdre la grâce, et d’être privés des grandes et précieuses promesses de Dieu. Ainsi ils ont "la paix avec Dieu par Notre-Seigneur Jésus-Christ". Ils se réjouissent "dans l’espérance de la gloire de Dieu. L’amour de Dieu est répandu dans leurs cœurs par le Saint-Esprit qui leur a été donné" ; et par là ils sont persuadés (persuasion qui n’a pas en tous temps une égale force, et qui peut-être même n’existe pas toujours), ils sont persuadés, dis-je, que "ni la mort ni la vie, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les choses élevées, ni les choses basses, ni aucune autre créature, ne les pourra séparer de l’amour que Dieu leur a montré en Jésus-Christ Notre-Seigneur". »

WESLEY, John. Les sermons de Wesley. [s. l.] : [s. n.], 2003, Sermon 1 : Le salut par la foi. Disponible à l’adresse : http://yves.petrakian.free.fr/456-bible/epub/wesley_sermons.epub