[Cet article propose une brève description de cinq problèmes pratiques liés à la doctrine de la sécurité éternelle que l'on dénomme parfois « une fois sauvé, toujours sauvé », « UFSTS » ou « OSAS » en anglais.]
Cela devrait être évident d'après le contenu de l'article, mais la version de la doctrine contre laquelle je m'oppose ici est l'idée qu'un seul moment de foi suffit pour garantir une entrée dans le royaume éternel de notre Dieu, quoi qu'il arrive. Dans cette perspective là, peu importe de quelle manière vous vivez après avoir initialement placé votre foi en Christ, votre salut ne sera jamais en danger. Deux partisans notables de ce point de vue alfa1PAWSON, David. Once Saved, Always Saved?. London : Hodder & Stoughton, 1996, ch. 1. Principal Variations, sont R. T. Kendall et Charles Stanley, [adhérents à la théologie de la libre grâce, "Free grace theology"].
L'autre version d'UFSTS, qui met l'accent sur la nécessité de la persévérance et l'enseignement selon lequel ceux qui ne persévèrent pas n'ont jamais été sauvés, n'est pas examinée dans cet article. [Un partisan notable de ce point de vue oméga, est Dave Hunt].
1. UFSTS met trop l'accent sur un seul acte de foi du passé
Du point de vue de la doctrine UFSTS, l'assurance du salut est généralement promise sur la base d'un acte unique dans le passé, à savoir le fait de placer sa foi en Christ, alors qu'elle devrait provenir d'un examen de nous-mêmes dans le présent. En d'autres termes, les partisans d'UFSTS considèrent généralement la vie éternelle (et son assurance) comme une « conséquence irrévocable d'un acte de foi lors d'un moment passé »2SHANK, Robert. La vie dans le fils : une étude de la doctrine de la persévérance. Bethany House, 1989, p. 63.. Comme le dit Charles Stanley, « la foi salvatrice […] est un moment singulier dans le temps où nous prenons ce que Dieu a offert3STANLEY, Charles. Eternal Security. Nashville : Thomas Nelson, 2002, p. 79.. » [...] Un autre adhérant d'UFSTS, R. T. Kendall, écrit :
« Qu'entendons-nous par « une fois sauvé, toujours sauvé » ? … Avant d'introduire divers termes, permettez-moi de donner une définition de l'enseignement que nous affirmons. Quiconque croit une fois vraiment que Jésus est ressuscité des morts et confesse que Jésus est Seigneur, ira au ciel à sa mort. Mais je ne m'arrêterai pas là. Une telle personne ira au paradis quand elle mourra, peu importe les oeuvres (ou l'absence d'oeuvres) qui peut accompagner une telle foi4KENDALL, R. T.. Once Saved, Always Saved. Authentic Media, 2005, p. 1. Italiques dans l'original.. »
D'après lui, l'assurance du salut est promise non pas en nous examinant nous-mêmes dans le présent (c'est-à-dire en examinant notre condition spirituelle actuelle ; si nous sommes actuellement unis à Christ par la foi), mais à la condition que l'on ait cru une fois. Dans la Bible, cependant, l'accent est toujours mis sur le présent. Il y a une logique selon laquelle ce qu'une personne a fait dans le passé n'est pas pertinent. Ce qui est important, c'est l'ici et le maintenant. Ce qu'elle croit maintenant ; comment elle agit maintenant. Nous sommes avertis dans la Parole de Dieu que si une personne juste se détourne de sa justice, elle sera détruite. Sa justice passée ne sera pas prise en compte (Ezéchiel 18:24). Je le répète : il y a une logique biblique selon laquelle nos croyances passées et nos actions passées ne sont pas pertinentes. Ce qui est pertinent, cependant, c'est notre condition spirituelle actuelle ; ce que nous croyons maintenant ; comment nous agissons maintenant. Comme John Wesley l'a dit il y a longtemps, de notre choix actuel dépend notre sort éternel5WESLEY, John. Directions for Renewing our Covenant with God. In : The Essential Works of John Wesley. Barbour Publishing Inc, 2013, p. 1321.
Puissions-nous ne jamais oublier l'exemple de la délivrance des Israélites hors du pays d'Égypte, qui, soit dit en passant, est analogue à notre propre salut (Rom. 11:20-22; 1 Cor. 10:1-6; Héb. 4:6-11; Héb. 12:25; Jude 3-21). La délivrance initiale hors d'Égypte ne signifiait pas « une fois délivré, toujours délivré », car nous lisons que de nombreux Israélites ont ensuite été détruits pour leur désobéissance. Prenez à cœur cet avertissement :
Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle; car si ceux qui refusèrent d’entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n’ont pas échappé, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux (Hébreux 12:25)
Lisez les versets suivants. Un acte de foi ponctuel dans le passé ne suffit pas pour garantir une entrée dans le royaume éternel de notre Dieu :
Jean 15:1-6 ; Romains 2 : 6-7 ; Romains 11:17-22 ; 1 Cor. 15:1-2 ; Galates 6:7-9; Colossiens 1:21-23 ; 1 Tim. 4:8 ; Hébreux 3:6 ; Hébreux 4:14 ; Hébreux 10:23 ; 1 Jean 2:3 ; Jude 21.
L’Évangile parle de la « Voie » du salut, le long de laquelle nous devons avancer si nous voulons atteindre notre destination ; la vie chrétienne concerne la « course », dans laquelle nous devons courir, si nous voulons recevoir notre prix (cf. 1 Cor. 9:24 ; 2 Tim. 4:7 ; Héb. 12:1).
Puissions-nous ne jamais induire qui que ce soit dans un faux sentiment de sécurité en accordant une importance injustifiée à un acte de foi appartenant au passé. Au contraire, exhortons nous tous à continuer sur la « Voie ». Exhortons nous tous à courir avec endurance la course qui nous est proposée ; exhortons nous tous à aspirer à la sainteté, car sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur (Héb 12:14).
2. UFSTS peut être utilisé comme une licence au péché, sans problème d'incohérence entre pratique et croyance
Anderson et Park écrivent qu'après avoir été sauvés, nous sommes libres de marcher selon la chair, si nous le choisissons, sans que notre statut d'enfants de Dieu ne soit mis en danger6ANDERSON, Neil T, PARK, Dave. Stomping out the Darkness. Regal, 2007, p. 62.
Il est important que mon propos soit clairement compris. Je ne dis pas que chaque personne qui croit en UFSTS utilisera cette doctrine comme une licence pour pécher. Ce que je dis, cependant, c'est que ceux qui utilisent UFSTS comme licence pour le péché peuvent le faire sans aucune crainte d'agir en contradiction avec leurs croyances. Pour le dire autrement, lorsque les gens utilisent UFSTS comme licence au péché, ils ne font rien de plus qu'agir conformément à leur système de croyance.
Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour voir que Kendall, Anderson et Park fournissent (involontairement ou non) une licence pour pécher. La conclusion naturelle de leur enseignement est la suivante : vous pouvez vivre selon la chair et être sauvé; vous pouvez semer pour la chair et récolter la vie éternelle ; vous pouvez refuser de pardonner aux autres et pourtant vous faire pardonner vos péchés ; vous pouvez pratiquer l'immoralité sexuelle, l'idolâtrie, l'adultère, l'homosexualité, le vol, la cupidité, l'ivresse, l'insulte et l'escroquerie, et hériter quand même du royaume de Dieu ; vous pouvez pratiquer l'injustice et être toujours un enfant de Dieu.
Un tel enseignement insensé me rappelle Genèse 2:16-17 et 3:4. Dieu a dit : « Vous pouvez manger de tous les arbres du jardin, mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, vous ne mangerez pas, car le jour où vous en mangerez, vous mourrez. » Alors Satan est venu en déclarant : « Vous ne mourrez pas ».
Contrairement à Kendall, Anderson et Park, Dieu dit que ceux qui vivent selon la chair mourront (Romains 8:12-14) ; que ceux qui sèment pour la chair récolteront la destruction (Gal. 6:7-9); que ceux qui refusent de pardonner aux autres se verront imputer toute leur dette (Matthieu 18:21-35); que « ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu » (1 Cor. 6:9-10) ; que ceux qui ne pratiquent pas la justice ne sont pas de Dieu (1 Jean 3:10).
Puissions-nous ne jamais présumer des richesses de la bonté, de la tempérance et de la patience de Dieu, en nous souvenant que ces richesses ne sont pas destinées à la licence, ou à la soi-disant « liberté en Christ », mais elles sont destinées à nous conduire à la repentance (Romains 2:4). Ne présumez jamais que notre Dieu saint tolérera les actes de la chair, surtout de la part de ceux qui se réclament de Son saint nom. Comme l'a dit Tozer, Dieu est amour et sa bonté est illimitée, mais il n'a aucune sympathie pour l'esprit charnel. Il se souvient en effet que nous sommes que poussière, mais il refuse de tolérer les oeuvres de la chair.
3. Lié au point précédent, UFSTS élimine la nécessité de la confession du péché
Comme le montre clairement la citation précédente de R. T. Kendall, s'il n'y a absolument rien qui puisse nous empêcher d'entrer au paradis, pour autant que nous ayons cru au moins une fois en Christ, alors il est logique que la confession de nos péchés ne soit pas essentielle à notre pardon. En effet, un défenseur d'UFSTS, Charles Stanley, écrit :
« Dieu nous a pardonné bien avant que nous le demandions. Il nous pardonne les péchés que nous ne confesserons jamais (1 Jean 1:9)7STANLEY, Charles F.. Genuine Forgiveness. In : True Word Of Yeshua [en ligne]. 2013-06-02. Disponible à l'adresse : https://www.wordofyeshua.eu/genuine-forgiveness/8Comment 1 Jean 1:9 peut soutenir le point de vue de M. Stanley, je ne sais!. »
Dave Hunt, un autre défenseur d'UFSTS, écrit :
« Le salut est le pardon complet par grâce de la peine de tout péché, passé, présent ou futur ; la vie éternelle est le bonus qui s'y ajoute9HUNT, Dave. Eternal Security. In : The Berean Call [en ligne]. 1989-06-01. Disponible à l'adresse : https://www.thebereancall.org/node/5918. »
Un site populaire de réponses bibliques nous dit que :
« Quand nous mettons notre foi en Jésus-Christ pour notre salut, tous nos péchés, petits et grands, passés, présents et futurs, sont pardonnés. Les chrétiens n’ont pas besoin de continuer à demander pardon à Dieu ou à se repentir pour que leurs péchés soient pardonnés : Jésus est mort pour payer le prix de tous nos péchés, et une fois qu’ils sont pardonnés, ils le sont définitivement (Colossiens 1:14, Actes 10:43)10Les chrétiens doivent-ils continuer à demander pardon pour leurs péchés ?. In : Got Question [en ligne]. Disponible à l'adresse : https://www.gotquestions.org/Francais/demande-pardon.html. »
Neil Anderson et Dave Park nous disent que Dieu « a annulé la dette de vos péchés passés, présents et futurs11ANDERSON, Neil T., PARK, Dave. Stomping out the Darkness. Regal, 2007, p. 74. »
La Bible, cependant, indique clairement que les péchés qui sont potentiellement pardonnés le sont en fonction de notre attitude de coeur présente, prompte à la remise en question et la repentance (cf. Luc 13:3, 5, Luc 17:3-4 ; Actes 2:38, Actes 3:19 ; 1 Jean 1:9). En d'autres termes, le pardon effectif ne peut concerner que des actes dont on peut avoir conscience aujourd'hui et qui appartiennent donc au passé (Rom. 3:21-25 ; 2 Pierre 1:9).
Considérez aussi 1 Jean 2:1-2 :
« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »
De ce point de vue, il me semble que si les péchés que nous n'avons même pas encore commis sont déjà pardonnés, alors notre avocat, Jésus-Christ le juste, est aujourd'hui sans-emploi pour ainsi dire. Tozer a même appelé « hérésie » l'enseignement selon lequel les futurs péchés non confessés sont déjà pardonnés à l'avance.
4. Si la doctrine d'UFSTS est suivie de manière cohérente, elle semble éliminer toute crainte de Dieu
Étant donné que UFSTS peut si facilement conduire à la licence morale et à la non-confession du péché, toute véritable crainte de Dieu semble avoir été éliminée.
Après tout, si UFSTS était vrai, nous n'aurions pas besoin de nous souvenir de l'exemple des Israélites, car une fois que nous sommes délivrés, c'est bon; nous sommes prêts pour la vie12Au cas où quelqu'un penserait que je déforme la pensée des partisans de UFSTS ici, un de mes amis, lui-même un avocat de UFSTS, m'a dit récemment : « Une fois que tu places ta foi en Christ, tu es prêts pour la vie ». parce que selon UFSTS, nous ne pouvons pas manquer d'atteindre le ciel. En d'autres termes, si UFSTS était vrai, et si nous étions en effet libres de marcher selon la chair sans mettre notre héritage éternel en jeu, il n'y aurait aucune raison rationnelle de craindre Dieu ; aucune raison de considérer la sévérité de Dieu, même si nous devions cesser de demeurer dans la foi et reculer vers la perdition ; aucune raison de haïr le mal (la haine du mal étant la crainte du Seigneur – Prov. 8:13). [...]
Vous trouverez dans les écritures l'idée que tout le devoir de l'homme est de craindre Dieu et de garder Ses commandements (Eccl. 12:13). Cela pose alors la question : pourquoi devrait-il en être ainsi si UFSTS était vrai ? Quelle raison logique expliquerait pourquoi nous devrions vraiment craindre Dieu ? Si UFSTS était vrai, alors nous n'aurions en fait rien à craindre.
Encore une fois, il est important de bien comprendre ce que je dis ici. Je ne dis pas que chaque personne qui s'en tient à UFSTS n'aura pas une saine crainte de Dieu dans son cœur. Je dis que lorsque les gens utilisent UFSTS pour justifier la désobéissance et la non-confession du péché (et rappelez-vous, quand ses partisans le font, ils ne sont pas incohérents), le résultat naturel est un manque grave de crainte de Dieu. Autrement dit, l'un des résultats pratiques d'UFSTS est que la crainte de Dieu peut assez facilement être éliminée du cœurs de ses adhérents.
5. Si la doctrine d'UFSTS est suivie de manière cohérente, elle semble éliminer la nécessité d'être sobre et vigilant
1 Pierre 5:8-9 dit,
« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. »
Toutefois, si ce que UFSTS enseigne est correct, c'est-à-dire qu'une fois qu'une personne est sauvée, elle l'est inconditionnellement pour toujours, pourquoi devrions-nous être sobres et vigilants ? Après tout, si UFSTS est vrai, le diable qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui il dévorera ne pourra jamais affecter notre destinée éternelle.
Même s'il parvient à nous dévorer, nous serons de toute manière sauvés d'après UFSTS.
Charles Stanley, défenseur notable d'UFSTS, écrit:
« [L]e croyant infidèle ne perdra pas son salut […] Même si un croyant devient un incroyant, son salut n'est pas en danger […] Christ ne refusera pas à un chrétien incroyant son salut […] le croyant qui perd ou abandonne sa foi conservera son salut, car Dieu demeure fidèle13STANLEY, Charles. Eternal Security. Nashville : Thomas Nelson, 2002, p. 92-94.
De plus, qui le diable cherche-t-il à dévorer, et à quoi bon ? [...] Si UFSTS était vrai, cela n'aurait aucun sens qu'il essaie de dévorer des personnes sauvées. Si le diable savait qu'UFSTS était vrai, pourquoi essaierait-il de dévorer quelqu'un dont le salut ne peut pas être mis en danger, même s'il retombait dans un état d'incrédulité ?
Le seul point de vue qui peut donner un sens à 1 Pierre 5:8-9 est celui qui affirme que les vrais croyants peuvent apostasier et retomber sous la condamnation. C'est pourquoi le diable rôde et il sait que même si l'esprit peut être bien disposé, la chair est faible. Il sait que s'il peut amener quelqu'un à semer pour la chair, il récoltera la destruction (Gal. 6:7-9). Il sait que s'il peut amener quelqu'un à cesser de demeurer dans la foi en la bonté de Dieu, il tombera sous le jugement sévère de Dieu (Romains 11:17-22). Il sait que s'il peut amener les gens à vivre selon la chair, ils mourront (Rom. 8:12-14) et n'auront pas d'héritage dans le royaume de Dieu (1 Cor. 6:9-10).
Une nouvelle fois, il est important de bien comprendre ce que je dis ici. Je ne dis pas que tous ceux qui croient en UFSTS seront nécessairement laxistes spirituellement. Je dis que lorsque les gens utilisent UFSTS comme une licence pour le péché et croient que leur salut ne peut jamais être en danger quoi qu'il arrive, alors le résultat naturel est la négligence spirituelle.
Alors pourquoi les croyants devraient-ils être sobres et vigilants ? La réponse est : Parce que notre destin éternel est en jeu. Nous devons continuer dans la foi, stables et inébranlables, si nous voulons être présentés saints et irréprochables devant Dieu (Col. 1:21-23).
Nous devons être saints, si nous voulons voir Dieu à la fin (Héb. 12:14). Nous devons continuer à demeurer en Christ, si nous voulons éviter d'être retranchés et jetés au feu (Jean 15:1-6).
L’Évangile parle de la « Voie » du salut, le long de laquelle nous devons voyager, si nous voulons atteindre notre destination ; la vie chrétienne concerne la « course », dans laquelle nous devons courir, si nous voulons recevoir notre prix (cf. 1 Cor. 9:24; 2 Tim. 4:7; Héb. 12:1). Ne nous trompons pas en pensant qu'une telle chose puisse arriver en tant que « chrétien incroyant », expression aussi contradictoire que celle « d'incroyant sauvé ».
Puissions-nous ne jamais être trompé en croyant que nous pourrions abandonner notre foi tout en conservant notre part dans la maison de Dieu (voir Héb. 3:6). Puissions-nous ne jamais être trompés en croyant que nous pourrions avoir un cœur mauvais et incrédule, tout en restant participants de Christ (voir Héb. 3:12-19). Puissions-nous ne jamais être trompé en croyant que nous pouvons devenir incroyants sans que notre salut soit mis en danger (cf. Ez. 18:24-26; Rom. 1:18 ; Rom. 11:20-21; 1 Cor. 6:9-10 ; 2 Cor. 6 :14-15 ; Héb. 3:12-19 ; Apoc. 21:8).
Au contraire, continuons sur le Chemin; courons avec persévérance dans la course qui nous est proposée ; luttons pour la sainteté, car sans la sainteté, personne ne verra le Seigneur. Soyons sobres, soyons vigilants, car notre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Si nous ne faisons pas attention, cela pourrait être nous. Notre héritage éternel serait un prix très élevé à payer pour notre négligence spirituelle. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être désinvoltes.
[Pour l'histoire de cette doctrine voir : La doctrine de la sécurité éternelle, développements et formes actuelles]
Article original : MURPHY, Matthew. Practical Problems With OSAS. In : Society of Evangelical Arminians [en ligne]. 2013-08-29 [consulté le 2022-08-10]. Disponible à l’adresse : https://evangelicalarminians.org/practical-problems-with-osas/
Source des citations bibliques : La Sainte Bible : nouvelle édition de Genève 1979. Genève : Société Biblique de Genève, 1979.